Aussi insignifiants que les bourgeons puissent paraître à première vue, ce qu’ils contiennent est fantastique : de l’énergie vitale pure et des forces de renouvellement ! Les bourgeons contiennent des substances qui ne se trouvent dans aucune autre partie de la plante et qui sont indispensables à la croissance, à la différenciation et au développement de fleurs et de fruits sains.

Les bourgeons utilisés pour nos extraits de bourgeons proviennent exclusivement des Alpes piémontaises et sont récoltés à la main. HEIDAK s’appuie sur l’expérience du Dr Pier Paolo Pilotti et de la chimiste Maddalena Guido. Depuis 1992, le Dr Pier Paolo Pilotti travaille et effectue des recherches sur les bourgeons locaux et a perfectionné, avec sa femme Maddalena, la fabrication d’extraits des précieux bourgeons.

Nous avons voulu savoir de Pier Paolo comment, en tant que médecin, il a découvert la thérapie par les bourgeons, ce qui le fascine et comment il travaille aujourd’hui avec cette méthode.

Comment a commencé ton travail avec les extraits de bourgeons ?

La passion pour la phytothérapie est née pendant mes études de médecine. Dès le début, j’ai traité mes patients avec l’homéopathie, l’acupuncture et le soutien d’extraits de plantes médicinales. Les bourgeons, dernier-né de la phytothérapie, m’ont immédiatement fasciné et j’ai commencé à les identifier et à les récolter vers le milieu des années 90 avec l’aide d’un herboriste expérimenté.

Il y a 20 ans, j’ai rencontré Maddalena et avec sa longue expérience et ses connaissances dans l’industrie pharmaceutique qu’elle m’a enseignées, nous avons commencé ensemble à compléter et à perfectionner ma méthode.

En tant que médecin conventionnel, il est plutôt inhabituel que tu aies misé si tôt et si fortement sur la médecine complémentaire. Comment ton intérêt a-t-il été éveillé ?

J’ai développé une affection pour l’acupuncture dès l’âge de 16 ans, parce que ma tante avait obtenu de nombreux succès avec cette thérapie dans les années 70.

Impressionné par leurs récits, j’ai étudié la médecine à l’université de Turin, bien décidé à approfondir ce domaine de la médecine une fois mon diplôme en poche.

Ma thèse s’intitulait : “Acupuncture, homéopathie et autres méthodes dans la médecine alternative”.

Quel est pour toi l’avantage de combiner les approches de la médecine conventionnelle avec la médecine complémentaire ?

En utilisant l’acupuncture, l’homéopathie et la phytothérapie, nous pouvons obtenir des résultats très positifs dans de nombreux domaines de la médecine traditionnelle. Ce succès s’explique par le fait que nous considérons l’être humain dans son ensemble et que nous ne le découpons pas en de nombreux niveaux fonctionnels.

“Ce succès s’explique par le fait que nous considérons l’être humain dans son ensemble et que nous ne le découpons pas en de nombreux niveaux fonctionnels.

Tu as développé ta propre méthode de fabrication. Qu’est-ce qui t’a incité à le faire ?

J’ai commencé à produire mes extraits de bourgeons d’abord par manque de confiance. Je me demandais comment il était possible qu’il y ait toujours assez d’extraits de bourgeons sur le marché, compte tenu des nombreux problèmes liés à la production.

De cette méfiance initiale, j’ai ensuite développé un processus de production qui correspond mieux à l’objectif d’utilisation et qui tient compte de l’individualité des bourgeons. J’ai par exemple réduit la teneur en alcool afin d’avoir des produits qui puissent être administrés à des personnes plus sensibles (bébés, enfants, personnes âgées).

Quelle est pour toi l’importance de la thérapie par les bourgeons ?

Les bourgeons m’ont immédiatement fasciné et j’ai cru être arrivé à mon apogée thérapeutique lorsque j’ai modifié et utilisé la thérapie par les bourgeons. En effet, aujourd’hui encore, je suis toujours surpris par leur rapidité et leur profondeur thérapeutiques.

“Les bourgeons m’ont immédiatement fasciné et j’ai cru être arrivé à mon apogée thérapeutique lorsque j’ai modifié et utilisé la thérapie par les bourgeons.

Comment devons-nous nous représenter la récolte des bourgeons ?

La récolte est effectuée par des collaborateurs spécialement formés à l’identification des éléments végétaux. La compétence du cueilleur est fondamentale, car les caractéristiques des espèces sont plus difficiles à différencier au moment de la cueillette, puisque les fleurs et les feuilles ne sont pas encore reconnaissables.

Les bourgeons sont recueillis lorsqu’ils sont pleins d’énergie. La période pendant laquelle le bourgeon gonfle, jusqu’à peu avant l’éclosion ou le début de la phase d’ouverture, est très courte.

Les éléments végétaux collectés sont ajoutés le plus rapidement possible à l’état frais dans le solvant de macération.

Pourquoi trouves-tu si important le fait que les bourgeons soient récoltés dans la région ?

Au fil des siècles, nous, les êtres humains, avons grandi en cohabitant avec les plantes qui nous entourent et qui répondent le mieux à nos besoins en matière de santé. Dans l’habitat régional, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin pour notre santé.

“Dans l’habitat régional, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin pour notre santé.

En collaboration avec les universités de Turin, Gênes et Nice, vous participez très activement à la recherche sur les extraits de bourgeons. Où en est la recherche ?

Une étude pharmacologique complète a été menée sur l’extrait de bourgeon de tilleul argenté. Les résultats indiquent que les extraits de bourgeons de tilleul argenté ont un effet relaxant intense et surtout anxiolytique grâce à l’activation des récepteurs GABA.

Dans votre droguerie ou votre pharmacie, vous pouvez demander la préparation d’un mélange spagyrique personnel.